28/04/21

In(cités) d’une France

Je te demande de t’abstenir de parler

De la réalité de la pauvreté que tu n’as pas connu.

Mes points et lignes te donnent quelques Leçons que le temps a créé, rien nous est inconnu.


Banlieue, province, autres terres, étrangère 

Au milieu de ces terres de France, perdue. 

Dans l’insurrection de mon insouciance 

Mon paradis ne sera jamais dans ce paradis charnel.


Le corps se trimballe dans cette guerre 

Mais mon âme est dans un autre plan,

Avec une heure de moins et la joie de vivre.

Portugaise bercée au fado et qu’hausse le ton 


Pour éloigner vos folclores de ma vie.

Et mes démons que je fuis sans pudeurs 

Car mon père m’a toujours dit qu’il fallait 

Savoir partir pour mieux retourner enfin. 


Il serait trop facile d’en finir, malgré les combats, 

Toiles d’ombres tordues, où je me perds. 

Même les plus nobles vins ne me disent rien

L’ivresse est permanente dans cet esprit incompris. 


La dernière femme qu’a osé insulter mon honneur 

A libéré les recoins plus sombres de l’âme 

Et comme un poison que me démange,

Je lui montre chaque jour que je suis bien mieux qu’un prix.


Je préfère écouter le bruit du vent que tes mots vides.

Fièrement seule, comme dirait un abruti.

Mais la réalité a plusieurs m’est difficile,

Tant que je serais loin de mon destin de là-bas. 


Je purge les maux à coup de bouteille 

L’alcool coule douce entre mes veines 

Et la solitude me donne tellement de force

Un courage de rester vive et ivre,


Anéantie dans cette planète qui me bloque.

Oh mon seigneur, je pense avoir compris, 

Je ne sais pas si tu as un problème 

Avec ma personne ou m’as tu juste maudis. 


J’essaye de garder la foi même quand

On cherche à me l’interdire. 

Car impossible n’est pas français 

Et je n’ai pas eu de besoin de venir ici 


Pour l’avoir compris, les gens que Marianne 

A mis au monde ont tout fait y compris 

Se libérer en colonisant autres pays, 

Désolée si je ne veux pas écouter votre histoire 


Écrire par vos mots de gagnants, c’est au tour des démunis 

S’ouvrir au monde et dire toutes les vérités 

Incitées dans cette France qui pense que la gloire 

Des enfants de leur patrie est dû à la tyrannie 


Et aux guerres lointaines, pour l’unité de mes frères 

Qui luttent loin d’ici pour l’indépendance 

Et la liberté de vivre de mes peuples 

Qui sont tous unis pour le bien, pour Sa Gloire. 


Excusez-moi d’être croyante dans un pays d’apostasie 

Quand ce mal a envahi ma tête, seul Lui sait 

Tout le mal que j’aurais pu m’avoir faire 

Mais ma conscience m’a remis dans mon droit chemin.


Je veux juste que moi et mes frères d’un Livre

Donnent tout, pour le bien de ce monde 

Cet enfer où on a su grandir avec honneur 

Par ta Parole qui glorifie notre Histoire. 

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