26/04/21

Chèque et des espèces

Chaque jour dans cette France, 

Perdue des rêves d’autrui. 

Je laisse échapper ma naïveté

Dans tes rues sombres pleines d’ennui c’est vrai.


Après autant d’années de labour 

Sans charme, cherchant toutes les doses 

Qui stupéfient nos cerveaux ainsi 

Et remplissent les frigos des mamans dans ce pays.


On m’a dit que si je travaillais j’allais réussir 

Que les années d’école finiraient par payer.

Je me suis juste rendue compte que la Sorbonne,

A voulu endormir mes rêves et me plonger 

Dans un puits d’espoirs infinis.


Cultivée et soûlée, ce sont vous bouquins 

Qui m’ont déçue et m’ont fait sentir incomprise.

Deux ou trois racistes m’ont fait croire, 

Que cette place que j’ai mérité n’étais pas acquise.


J’acquitterais toutes mes dettes, et vos 

Sommes qui ne me rassurent plus de tout.  

Vos livres je les ai tous brûlé dans le 

Crématorium du cerveau et le cœur de ma vie. 


Telle est la voie, le chèque ou l’espèce? 

Maintenant faudra payer le prix, 

Du monstre que la France n’a pas voulu 

Connaître et comprendre mais qui veut exister. 


Ma place dans cette histoire 

Je la bâtirait à coup de scalpel.

Européen est le sang, lusitanien 

La couleur du karma qui me berce.


De zéro a héros, la ligne est trop fine.

Maintenant tu payes cash ou chèque.

J’en ai plus le temps de te faire comprendre,

Les leçons que mes ancêtres m’ont appris. 


Fallait pas réveiller le démon qui m’hantise,

Le péché de la parole que je refuse d’écrire 

Un ange exorcisé qui ne veut plus parler,

Celui que par amour a tout sacrifié par bêtise. 


Maintenant le Quartier Général est mon château fort,

Avant tes terres, il y a aura toujours Ma Terre,

Les guitares que j’ai cassé dans mon destin. 

Et toutes ses femmes semblables à ma Mère 


Maries pleines de grâce, voix grave et un 

Cœur rempli de rêves, mais aucune comme Toi 

J’ai fuis le pays, mais le Portugal ne s’est jamais enfuit 

De mon esprit et du son de cette voix que j’ai maudit 


Accent qui reste comme empreinte 

Fluidité d’un langage que les dieux ont compris 

Et j’intègre dans mon cerveau avec sacrifice 

Oxalá que ma vie ne se finisse pas aussi vite 


J’ai perdu trop de temps entre vos papiers 

Les devoirs des mémoires de passés perdus 

J’aurais aimé lire la vrai histoire de cette planète 

Celle que les analystes ne reconnaissent pas.


Après toutes ces années entre ici et là-bas 

Entre tous ces rêves qui je n’aurais jamais 

De chercher une solitude prémisse 

Dans ce corps et dans ce esprit jadis. 


Entre plateaux d’échecs et vos chèques 

Je suis juste là pour ramasser les sommes 

Qui me sont dûs aux pertes de mes rêves 

Et a tous les poèmes que j’ai brûlé dans le dire 


Par peur de vos critiques, maintenant 

Je casse le sucre des vices sociétaires 

Qu’ont marqués au feu mon paradis

Et ont poussé mes sentiments dans le vide.















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