14/08/21

Há um perfume a saudade que escondo

Mais uma madrugada perdida, 
Embalado ao som desta guitarra.
Que canta este fado que me contamina, 
Eu, filho primogénito da saudade que escondo.

Um dia a mais longe de uma gente
Dona de um rectângulo virado para o mundo. 
Devotos das glórias do seu passado 
Se eles soubessem que o caminho segue em frente…
 
Outro dia condenado à saudade 
Lusitana doença que me ilumina o ser. 
Em Abril deu-se luz a Liberdade 
Que os novos têm a insolência de esquecer. 

Há um perfume a saudade que escondo, 
Este ritmo doloroso que embala o meu fado.
Quisera eu ser bem mais que esta saudade 
Do que já veio e que devia ficar noutro lado.
 
Os egrégios que nos embalam o terço 
Nestes novos tempos de ditadura, 
Vida bem dura cuja lei é o montante 
O preço de cada instante. 

Pode parecer mais fácil noutro lugar 
Mas a soma não paga a falta de sanidade 
Neste país onde o cifrão está no poder 
Sigo esquivando produtos internamente brutos. 

Se pudesse ter e deixar de ser, 
Mais um cancioneiro da saudade 
Preferia que o D.Dinis me desse a lusitana 
Vontade de ser maior do que poderia ver.

28/04/21

In(cités) d’une France

Je te demande de t’abstenir de parler

De la réalité de la pauvreté que tu n’as pas connu.

Mes points et lignes te donnent quelques Leçons que le temps a créé, rien nous est inconnu.


Banlieue, province, autres terres, étrangère 

Au milieu de ces terres de France, perdue. 

Dans l’insurrection de mon insouciance 

Mon paradis ne sera jamais dans ce paradis charnel.


Le corps se trimballe dans cette guerre 

Mais mon âme est dans un autre plan,

Avec une heure de moins et la joie de vivre.

Portugaise bercée au fado et qu’hausse le ton 


Pour éloigner vos folclores de ma vie.

Et mes démons que je fuis sans pudeurs 

Car mon père m’a toujours dit qu’il fallait 

Savoir partir pour mieux retourner enfin. 


Il serait trop facile d’en finir, malgré les combats, 

Toiles d’ombres tordues, où je me perds. 

Même les plus nobles vins ne me disent rien

L’ivresse est permanente dans cet esprit incompris. 


La dernière femme qu’a osé insulter mon honneur 

A libéré les recoins plus sombres de l’âme 

Et comme un poison que me démange,

Je lui montre chaque jour que je suis bien mieux qu’un prix.


Je préfère écouter le bruit du vent que tes mots vides.

Fièrement seule, comme dirait un abruti.

Mais la réalité a plusieurs m’est difficile,

Tant que je serais loin de mon destin de là-bas. 


Je purge les maux à coup de bouteille 

L’alcool coule douce entre mes veines 

Et la solitude me donne tellement de force

Un courage de rester vive et ivre,


Anéantie dans cette planète qui me bloque.

Oh mon seigneur, je pense avoir compris, 

Je ne sais pas si tu as un problème 

Avec ma personne ou m’as tu juste maudis. 


J’essaye de garder la foi même quand

On cherche à me l’interdire. 

Car impossible n’est pas français 

Et je n’ai pas eu de besoin de venir ici 


Pour l’avoir compris, les gens que Marianne 

A mis au monde ont tout fait y compris 

Se libérer en colonisant autres pays, 

Désolée si je ne veux pas écouter votre histoire 


Écrire par vos mots de gagnants, c’est au tour des démunis 

S’ouvrir au monde et dire toutes les vérités 

Incitées dans cette France qui pense que la gloire 

Des enfants de leur patrie est dû à la tyrannie 


Et aux guerres lointaines, pour l’unité de mes frères 

Qui luttent loin d’ici pour l’indépendance 

Et la liberté de vivre de mes peuples 

Qui sont tous unis pour le bien, pour Sa Gloire. 


Excusez-moi d’être croyante dans un pays d’apostasie 

Quand ce mal a envahi ma tête, seul Lui sait 

Tout le mal que j’aurais pu m’avoir faire 

Mais ma conscience m’a remis dans mon droit chemin.


Je veux juste que moi et mes frères d’un Livre

Donnent tout, pour le bien de ce monde 

Cet enfer où on a su grandir avec honneur 

Par ta Parole qui glorifie notre Histoire. 

26/04/21

Chèque et des espèces

Chaque jour dans cette France, 

Perdue des rêves d’autrui. 

Je laisse échapper ma naïveté

Dans tes rues sombres pleines d’ennui c’est vrai.


Après autant d’années de labour 

Sans charme, cherchant toutes les doses 

Qui stupéfient nos cerveaux ainsi 

Et remplissent les frigos des mamans dans ce pays.


On m’a dit que si je travaillais j’allais réussir 

Que les années d’école finiraient par payer.

Je me suis juste rendue compte que la Sorbonne,

A voulu endormir mes rêves et me plonger 

Dans un puits d’espoirs infinis.


Cultivée et soûlée, ce sont vous bouquins 

Qui m’ont déçue et m’ont fait sentir incomprise.

Deux ou trois racistes m’ont fait croire, 

Que cette place que j’ai mérité n’étais pas acquise.


J’acquitterais toutes mes dettes, et vos 

Sommes qui ne me rassurent plus de tout.  

Vos livres je les ai tous brûlé dans le 

Crématorium du cerveau et le cœur de ma vie. 


Telle est la voie, le chèque ou l’espèce? 

Maintenant faudra payer le prix, 

Du monstre que la France n’a pas voulu 

Connaître et comprendre mais qui veut exister. 


Ma place dans cette histoire 

Je la bâtirait à coup de scalpel.

Européen est le sang, lusitanien 

La couleur du karma qui me berce.


De zéro a héros, la ligne est trop fine.

Maintenant tu payes cash ou chèque.

J’en ai plus le temps de te faire comprendre,

Les leçons que mes ancêtres m’ont appris. 


Fallait pas réveiller le démon qui m’hantise,

Le péché de la parole que je refuse d’écrire 

Un ange exorcisé qui ne veut plus parler,

Celui que par amour a tout sacrifié par bêtise. 


Maintenant le Quartier Général est mon château fort,

Avant tes terres, il y a aura toujours Ma Terre,

Les guitares que j’ai cassé dans mon destin. 

Et toutes ses femmes semblables à ma Mère 


Maries pleines de grâce, voix grave et un 

Cœur rempli de rêves, mais aucune comme Toi 

J’ai fuis le pays, mais le Portugal ne s’est jamais enfuit 

De mon esprit et du son de cette voix que j’ai maudit 


Accent qui reste comme empreinte 

Fluidité d’un langage que les dieux ont compris 

Et j’intègre dans mon cerveau avec sacrifice 

Oxalá que ma vie ne se finisse pas aussi vite 


J’ai perdu trop de temps entre vos papiers 

Les devoirs des mémoires de passés perdus 

J’aurais aimé lire la vrai histoire de cette planète 

Celle que les analystes ne reconnaissent pas.


Après toutes ces années entre ici et là-bas 

Entre tous ces rêves qui je n’aurais jamais 

De chercher une solitude prémisse 

Dans ce corps et dans ce esprit jadis. 


Entre plateaux d’échecs et vos chèques 

Je suis juste là pour ramasser les sommes 

Qui me sont dûs aux pertes de mes rêves 

Et a tous les poèmes que j’ai brûlé dans le dire 


Par peur de vos critiques, maintenant 

Je casse le sucre des vices sociétaires 

Qu’ont marqués au feu mon paradis

Et ont poussé mes sentiments dans le vide.















20/04/21

50 Coups

Dans les marchés 

De ces nombreuses cités 

La monnaie n’a plus 

De couleur d’argent. 

Juste les nuances de 

Tous nos business 

Qui fabriquent nos futurs. 


50 coups dans la patrie, 

50 frères qui tombent sans sursis,

50 coups de feu dans les pétards,

Qu’allument les esprits des guerriers.

La déchéance des mécréants restera 

Dans les 50 coups de flamme dont je 

Brûle les balances de ma vie. 


50 règles ont nos codes, dans les 

Lois de ma rue, j’ai rien vu,

Rien entendu, j’ai jamais voulu 

Être compris, ni apparaître. Mais 

Mes petits cassent vos caméras à coup de pierre. 


Leurs voix sont les normes de nos rues, que

Vous les incultes bourgeois ne veulent 

Plus essayer de comprendre 

Ni entendre les cris de cette jeunesse incomprise 

Que les traîtres de la finance à coup de liasse,

Veulent détruire, mais que moi 

Et tous mes frères de joie, 

Payent les frais des 50 coups de fête 

Qu’on veut voir se réaliser dans nôtre Vie. 

15/04/21

Outro fado neste lado

Sinto esta melodia de maneira diferente 

Outra música tem este meu amigo 

Que me perdoem estes deuses 

Se as minhas gentes convocam leões, 

Águias, deuses das águas, dragões dementes 

Para dedilhar as cordas do fado 


Desta minha gente de bem, que gira ao lado 

De mim e de Deuses, dos Anjos, do Tarot dos Franceses, 

Das guitarras desta minha lusitana verdade 

Só quero o perdão dos meus avós de carne 

Que o Karma desta vida levou para outra realidade 


Cresci no meio de uma festa que se está 

A querer rodear de um lodo que não me liberta

Só as ondas deste rádio do meu peito 

Me vão guiando, com as bênçãos dos egrégios 

Deste fado, ou doutro passado que me governa 

Sina está a minha de não querer ficar calado 


Pela graça da Deus, com os Orixás de outros 

Pela Intifada desta minha personagem a 

Tentar fazer por existir entre Demónios dos Fados

Destes destinos que ainda luto por compreender 

E já nada me quer espantar neste mundo. 



07/04/21

Épilogue

Entre toi et moi 

Plus question d’une histoire 

Guerrier des celtes aux ibères 

Que des problèmes de foi,

Et tu sais, que dans la vie

Il y a ici et là-bas, ma vie et 

Tes choix, paye le prix fort 

Sans perdre le nord dans le fond.


Insomniaque depuis trop longtemps,

J’ai que des problèmes mais je n’ai plus de raison.

Mais en fait c’est facile de dire que les temps sont durs,

La faim donne le courage aux gamins dans nos rues.

Si je devrais choisir un moment j’aurais 

Dit ici, chevalier du temps présent dans 

Le royaume que je vis.

Impardonnable comme mon passé, 


Si j’aurais été sage j’aurais pu oublier.

Certaines images que mon cerveau a gravé,

Du Paranormal à Paris on connaît 

Lisbonne, Guarda ce sont nos fêtes. 

Entre mes frères, on ne se juge plus, on gère.

L’histoire de nos ancêtres, on respecte 

Et la patrie de nos parents, on vénère 

Chauvinisme dans le sang, on le reconnaît.


Vos farines ce son notre Blanche Neige,

On la paye cash ou en chèque, 

Dans nos usines, elle devient des gâteaux 

Et dans les veux-cer elle se paye cher.

Aujourd’hui on est toutes des boulangères,

Pâtissières, entrepreneuses qui font la part 

De toutes les choses, et tous vos vices.

Avant qu’on éclate vos doses et vos payes,

Désolée si nos textes ressemblent à des poèmes.

L’école de la rue a payé le prix, et l’école de 

Notre vie a décidé de signer le chèque.


Désolée Papa, je représente ma terre avant toi,

Je comprends que ton passé n’était pas heureux, 

Je n’ai rien choisi tout était mon plein droit, entre 

Ici et chez toi, désolée mais tu m’as fait 

Comprendre que la vrai école était là. 


Dans nos rues, désolée si j’ai préférée connaître 

Les rues de Paris, entre un bled et ma voie, je 

Reste ici, sans options, sans choix, sans raisons.

Mais en fait, c’est moi qu’a choisi de quitter mon quartier.

Et sans vous, sans la gloire de mes ancêtres,

Si je veux graver mon nom dans l’histoire,

Je préfère le faire par moi même, sans savoir 

Que vos opinions ont guidé chacun de mes pas.


Excusez-moi si mon épilogue aux allures 

De monologue, a été décrit en vain. 

Quand j’ai vu mon frigo vide et ma mère 

Qui me donnait son pain, je me disait que 

J’étais moins que rien mais sans dettes, 

Ces souvenirs de la vrai galère m’ont rendu

Plus forte qu’un démon, qui n’a aucune peur 

Puisque que notre crise est quotidienne.


Maintenant je n’ai plus envie de m’arrêter,

Avant que vous tous m’appellent le chef 

Finie est la fête, l’after est dans le quartier.

Quand la soirée termine c’est difficile de dormir.

Comme ont dit chez moi, lá está, voilà,

Ce n’est pas qu’une question de chance,

Talent sans travail que dans le dictionnaire,

Moi c’est que le travai qui m’a rendue meilleure.

Normal?

On dirait qu’on 

Attire trop de problèmes. 

Normal dans ce guetho

C’est habituel de crever dans le néant 

D’une guerre sans loi ni roi 


Ne me dites pas que c’est normal

Normalement on a droit à une chance,

Chargée d’exister dans vos rues sombres 

Où mes frères charbonnent pour le pain, 

Que les démons de la finance se refusent de partager.


Normal ce n’est pas une raison d’accepter 

Le jour où tu te retrouves seul.

Sans foi, que des douleurs pour avancer 

Tu comprendras que les souffrances 

N’ont pas de couleur 

Et que rien de cela devrait être normal 


Sans chercher le paradis dans un autre plan

Vivre doit être beau sans penser au lendemain 

Normal devrait être mon monde uni pour le bien

Chassant à coup de pompe les fantômes vains 

Qui veulent prendre une place qui nous appartient.


Et oses-tu encore me demander si c’est normal 

La morale de tes parents ne veut plus rien dire 

La France est de toutes les couleurs et caractères 

Aux armes citoyens de parole, arrêtons de croire 

Que tout est normal, faudra penser à le faire devenir. 

So many eyes on me

Everyday in those 

Places were I’m trying 

To be just another one.

I see so much music and 

Witches in the winds of 

That sound that the music 

Of my streets it’s making me listen. 


I swear my Lord, I don’t want to 

Be a gangster just another human 

That believes in the power of tomorrow.

To heal the pains of my lost kids 

In my city, where the insanity is the 

Music that make their brains believe.


And I’m still going on 

With so many eyes on me,

Little bits of envy and arrogance,

That tried to shoot the Power 

Of Loving and Living,

That Life that I’m more than ready 

To Live with my brothers and sisters. 


That want to living in the Freedom 

And the Peace to keep following our 

Dreams of a United World where 

Respect, Love, Freedom and Knowledge 

Are the rules that are correct in the 

Bottom of our minds, until our ends. 

06/04/21

Sem Cipriano

Em frente, 

Sempre em frente 

O meu rumo sempre 

será para diante. 

Passado fica dormente

E uma guitarra leva tudo pela frente 


Tarde pela noite oiço-te 

Eloquente Cipriano de 

Karma latente, com pactos 

Que não cabem nos rosários 

Desta minha gente de credos passados. 


Nem com Ele, nunca por ti 

O povo da Luz já não quer ficar 

Por aqui, Cipriano não venhas 

Com essas tuas pragas e demónios 

Sem Cipriano é o meu código de conduta 


E de todas aquelas ruas e almas 

Que vou cruzando por aí 

Somente um me protegerá de ti

Um Deus que toca uma música 

Que o meu destino nunca quis


Tocar para ti ou por ti 

Sem Cipriano, não por sina

Somente mais um mero fado 

Que condensa tudo o que senti. 

03/04/21

Un de même


Parmi les mêmes, 

Êtres que comme moi

Et mes malaises 

Qui sonnent aussi faux 

Que cette douleur que 

Je porte dans ce cœur éphémère.


Un de même 

Tellement d’autres choix 

À faire ainsi, 

Comme le son des cordes 

De cette jolie guitare 

Qui me réveille mélodieuse.

Et m’ouvre la porte aux lumières 


De la vie, de la nôtre 

Peut être de nous mêmes, 

Les doux rêveurs qui chantent 

Avec les voix d’un passé, qui 

Rêvera encore de faire partie 

De ce futur qu’on veut construire.


Unis nous sommes tous un de même 

Toutes les pièces de cette chanson 

Qu’on ambitionne d’écrire et danser 

Et nos ancêtres de la poésie rêvent 

De voir gravés dans les livres de la jeunesse

Qui ne veut plus être qu’elle même, et 

Plus jamais un chiffre par défaut. 

02/04/21

Questão de poesia

Ainda tento pensar em 

Alguns outros destinos,

Enquanto o bilhete da viagem 

Desta minha vida, 

Vai tendo várias escalas europeias.

Mas o destino deste mar 

Será desaguar em Lisboa 

Nadando perdida nos braços do Tejo 


Em Paris quis descobrir ritmos,

Cores e toda uma História de 

Passados que já não cabem dentro de mim,

Nem dentro da memória dos 

Deuses daquela história com verdadeira 

Palavra que foram tentando calar


Pelas terras dos Reis que ainda 

Vão comandando povos por este mundo

Descobri que todas as nossas histórias 

Estão quase todas unidas na interpretação de 

Várias escritas profundas que espalharam 

A verdade que cega os olhos do inculto


Realidade voraz que queima como brasa,

Incandescente como todas as ambições 

De narrar o mundo, escrito com e sem Eles

Os questionantes das artes poéticas, que com

Farpas linguísticas, alteraram sintacticamente 

A poesia que este ser gostaria de deixar ao mundo.