Je te demande de t’abstenir de parler
De la réalité de la pauvreté que tu n’as pas connu.
Mes points et lignes te donnent quelques Leçons que le temps a créé, rien nous est inconnu.
Banlieue, province, autres terres, étrangère
Au milieu de ces terres de France, perdue.
Dans l’insurrection de mon insouciance
Mon paradis ne sera jamais dans ce paradis charnel.
Le corps se trimballe dans cette guerre
Mais mon âme est dans un autre plan,
Avec une heure de moins et la joie de vivre.
Portugaise bercée au fado et qu’hausse le ton
Pour éloigner vos folclores de ma vie.
Et mes démons que je fuis sans pudeurs
Car mon père m’a toujours dit qu’il fallait
Savoir partir pour mieux retourner enfin.
Il serait trop facile d’en finir, malgré les combats,
Toiles d’ombres tordues, où je me perds.
Même les plus nobles vins ne me disent rien
L’ivresse est permanente dans cet esprit incompris.
La dernière femme qu’a osé insulter mon honneur
A libéré les recoins plus sombres de l’âme
Et comme un poison que me démange,
Je lui montre chaque jour que je suis bien mieux qu’un prix.
Je préfère écouter le bruit du vent que tes mots vides.
Fièrement seule, comme dirait un abruti.
Mais la réalité a plusieurs m’est difficile,
Tant que je serais loin de mon destin de là-bas.
Je purge les maux à coup de bouteille
L’alcool coule douce entre mes veines
Et la solitude me donne tellement de force
Un courage de rester vive et ivre,
Anéantie dans cette planète qui me bloque.
Oh mon seigneur, je pense avoir compris,
Je ne sais pas si tu as un problème
Avec ma personne ou m’as tu juste maudis.
J’essaye de garder la foi même quand
On cherche à me l’interdire.
Car impossible n’est pas français
Et je n’ai pas eu de besoin de venir ici
Pour l’avoir compris, les gens que Marianne
A mis au monde ont tout fait y compris
Se libérer en colonisant autres pays,
Désolée si je ne veux pas écouter votre histoire
Écrire par vos mots de gagnants, c’est au tour des démunis
S’ouvrir au monde et dire toutes les vérités
Incitées dans cette France qui pense que la gloire
Des enfants de leur patrie est dû à la tyrannie
Et aux guerres lointaines, pour l’unité de mes frères
Qui luttent loin d’ici pour l’indépendance
Et la liberté de vivre de mes peuples
Qui sont tous unis pour le bien, pour Sa Gloire.
Excusez-moi d’être croyante dans un pays d’apostasie
Quand ce mal a envahi ma tête, seul Lui sait
Tout le mal que j’aurais pu m’avoir faire
Mais ma conscience m’a remis dans mon droit chemin.
Je veux juste que moi et mes frères d’un Livre
Donnent tout, pour le bien de ce monde
Cet enfer où on a su grandir avec honneur
Par ta Parole qui glorifie notre Histoire.