"A principal dúvida de toda a minha existência será entre deixar tudo na minha mente ou passá-lo para o papel" - DH
14/08/21
Há um perfume a saudade que escondo
28/04/21
In(cités) d’une France
Je te demande de t’abstenir de parler
De la réalité de la pauvreté que tu n’as pas connu.
Mes points et lignes te donnent quelques Leçons que le temps a créé, rien nous est inconnu.
Banlieue, province, autres terres, étrangère
Au milieu de ces terres de France, perdue.
Dans l’insurrection de mon insouciance
Mon paradis ne sera jamais dans ce paradis charnel.
Le corps se trimballe dans cette guerre
Mais mon âme est dans un autre plan,
Avec une heure de moins et la joie de vivre.
Portugaise bercée au fado et qu’hausse le ton
Pour éloigner vos folclores de ma vie.
Et mes démons que je fuis sans pudeurs
Car mon père m’a toujours dit qu’il fallait
Savoir partir pour mieux retourner enfin.
Il serait trop facile d’en finir, malgré les combats,
Toiles d’ombres tordues, où je me perds.
Même les plus nobles vins ne me disent rien
L’ivresse est permanente dans cet esprit incompris.
La dernière femme qu’a osé insulter mon honneur
A libéré les recoins plus sombres de l’âme
Et comme un poison que me démange,
Je lui montre chaque jour que je suis bien mieux qu’un prix.
Je préfère écouter le bruit du vent que tes mots vides.
Fièrement seule, comme dirait un abruti.
Mais la réalité a plusieurs m’est difficile,
Tant que je serais loin de mon destin de là-bas.
Je purge les maux à coup de bouteille
L’alcool coule douce entre mes veines
Et la solitude me donne tellement de force
Un courage de rester vive et ivre,
Anéantie dans cette planète qui me bloque.
Oh mon seigneur, je pense avoir compris,
Je ne sais pas si tu as un problème
Avec ma personne ou m’as tu juste maudis.
J’essaye de garder la foi même quand
On cherche à me l’interdire.
Car impossible n’est pas français
Et je n’ai pas eu de besoin de venir ici
Pour l’avoir compris, les gens que Marianne
A mis au monde ont tout fait y compris
Se libérer en colonisant autres pays,
Désolée si je ne veux pas écouter votre histoire
Écrire par vos mots de gagnants, c’est au tour des démunis
S’ouvrir au monde et dire toutes les vérités
Incitées dans cette France qui pense que la gloire
Des enfants de leur patrie est dû à la tyrannie
Et aux guerres lointaines, pour l’unité de mes frères
Qui luttent loin d’ici pour l’indépendance
Et la liberté de vivre de mes peuples
Qui sont tous unis pour le bien, pour Sa Gloire.
Excusez-moi d’être croyante dans un pays d’apostasie
Quand ce mal a envahi ma tête, seul Lui sait
Tout le mal que j’aurais pu m’avoir faire
Mais ma conscience m’a remis dans mon droit chemin.
Je veux juste que moi et mes frères d’un Livre
Donnent tout, pour le bien de ce monde
Cet enfer où on a su grandir avec honneur
Par ta Parole qui glorifie notre Histoire.
26/04/21
Chèque et des espèces
Chaque jour dans cette France,
Perdue des rêves d’autrui.
Je laisse échapper ma naïveté
Dans tes rues sombres pleines d’ennui c’est vrai.
Après autant d’années de labour
Sans charme, cherchant toutes les doses
Qui stupéfient nos cerveaux ainsi
Et remplissent les frigos des mamans dans ce pays.
On m’a dit que si je travaillais j’allais réussir
Que les années d’école finiraient par payer.
Je me suis juste rendue compte que la Sorbonne,
A voulu endormir mes rêves et me plonger
Dans un puits d’espoirs infinis.
Cultivée et soûlée, ce sont vous bouquins
Qui m’ont déçue et m’ont fait sentir incomprise.
Deux ou trois racistes m’ont fait croire,
Que cette place que j’ai mérité n’étais pas acquise.
J’acquitterais toutes mes dettes, et vos
Sommes qui ne me rassurent plus de tout.
Vos livres je les ai tous brûlé dans le
Crématorium du cerveau et le cœur de ma vie.
Telle est la voie, le chèque ou l’espèce?
Maintenant faudra payer le prix,
Du monstre que la France n’a pas voulu
Connaître et comprendre mais qui veut exister.
Ma place dans cette histoire
Je la bâtirait à coup de scalpel.
Européen est le sang, lusitanien
La couleur du karma qui me berce.
De zéro a héros, la ligne est trop fine.
Maintenant tu payes cash ou chèque.
J’en ai plus le temps de te faire comprendre,
Les leçons que mes ancêtres m’ont appris.
Fallait pas réveiller le démon qui m’hantise,
Le péché de la parole que je refuse d’écrire
Un ange exorcisé qui ne veut plus parler,
Celui que par amour a tout sacrifié par bêtise.
Maintenant le Quartier Général est mon château fort,
Avant tes terres, il y a aura toujours Ma Terre,
Les guitares que j’ai cassé dans mon destin.
Et toutes ses femmes semblables à ma Mère
Maries pleines de grâce, voix grave et un
Cœur rempli de rêves, mais aucune comme Toi
J’ai fuis le pays, mais le Portugal ne s’est jamais enfuit
De mon esprit et du son de cette voix que j’ai maudit
Accent qui reste comme empreinte
Fluidité d’un langage que les dieux ont compris
Et j’intègre dans mon cerveau avec sacrifice
Oxalá que ma vie ne se finisse pas aussi vite
J’ai perdu trop de temps entre vos papiers
Les devoirs des mémoires de passés perdus
J’aurais aimé lire la vrai histoire de cette planète
Celle que les analystes ne reconnaissent pas.
Après toutes ces années entre ici et là-bas
Entre tous ces rêves qui je n’aurais jamais
De chercher une solitude prémisse
Dans ce corps et dans ce esprit jadis.
Entre plateaux d’échecs et vos chèques
Je suis juste là pour ramasser les sommes
Qui me sont dûs aux pertes de mes rêves
Et a tous les poèmes que j’ai brûlé dans le dire
Par peur de vos critiques, maintenant
Je casse le sucre des vices sociétaires
Qu’ont marqués au feu mon paradis
Et ont poussé mes sentiments dans le vide.
20/04/21
50 Coups
Dans les marchés
De ces nombreuses cités
La monnaie n’a plus
De couleur d’argent.
Juste les nuances de
Tous nos business
Qui fabriquent nos futurs.
50 coups dans la patrie,
50 frères qui tombent sans sursis,
50 coups de feu dans les pétards,
Qu’allument les esprits des guerriers.
La déchéance des mécréants restera
Dans les 50 coups de flamme dont je
Brûle les balances de ma vie.
50 règles ont nos codes, dans les
Lois de ma rue, j’ai rien vu,
Rien entendu, j’ai jamais voulu
Être compris, ni apparaître. Mais
Mes petits cassent vos caméras à coup de pierre.
Leurs voix sont les normes de nos rues, que
Vous les incultes bourgeois ne veulent
Plus essayer de comprendre
Ni entendre les cris de cette jeunesse incomprise
Que les traîtres de la finance à coup de liasse,
Veulent détruire, mais que moi
Et tous mes frères de joie,
Payent les frais des 50 coups de fête
Qu’on veut voir se réaliser dans nôtre Vie.
15/04/21
Outro fado neste lado
Sinto esta melodia de maneira diferente
Outra música tem este meu amigo
Que me perdoem estes deuses
Se as minhas gentes convocam leões,
Águias, deuses das águas, dragões dementes
Para dedilhar as cordas do fado
Desta minha gente de bem, que gira ao lado
De mim e de Deuses, dos Anjos, do Tarot dos Franceses,
Das guitarras desta minha lusitana verdade
Só quero o perdão dos meus avós de carne
Que o Karma desta vida levou para outra realidade
Cresci no meio de uma festa que se está
A querer rodear de um lodo que não me liberta
Só as ondas deste rádio do meu peito
Me vão guiando, com as bênçãos dos egrégios
Deste fado, ou doutro passado que me governa
Sina está a minha de não querer ficar calado
Pela graça da Deus, com os Orixás de outros
Pela Intifada desta minha personagem a
Tentar fazer por existir entre Demónios dos Fados
Destes destinos que ainda luto por compreender
E já nada me quer espantar neste mundo.
07/04/21
Épilogue
Entre toi et moi
Plus question d’une histoire
Guerrier des celtes aux ibères
Que des problèmes de foi,
Et tu sais, que dans la vie
Il y a ici et là-bas, ma vie et
Tes choix, paye le prix fort
Sans perdre le nord dans le fond.
Insomniaque depuis trop longtemps,
J’ai que des problèmes mais je n’ai plus de raison.
Mais en fait c’est facile de dire que les temps sont durs,
La faim donne le courage aux gamins dans nos rues.
Si je devrais choisir un moment j’aurais
Dit ici, chevalier du temps présent dans
Le royaume que je vis.
Impardonnable comme mon passé,
Si j’aurais été sage j’aurais pu oublier.
Certaines images que mon cerveau a gravé,
Du Paranormal à Paris on connaît
Lisbonne, Guarda ce sont nos fêtes.
Entre mes frères, on ne se juge plus, on gère.
L’histoire de nos ancêtres, on respecte
Et la patrie de nos parents, on vénère
Chauvinisme dans le sang, on le reconnaît.
Vos farines ce son notre Blanche Neige,
On la paye cash ou en chèque,
Dans nos usines, elle devient des gâteaux
Et dans les veux-cer elle se paye cher.
Aujourd’hui on est toutes des boulangères,
Pâtissières, entrepreneuses qui font la part
De toutes les choses, et tous vos vices.
Avant qu’on éclate vos doses et vos payes,
Désolée si nos textes ressemblent à des poèmes.
L’école de la rue a payé le prix, et l’école de
Notre vie a décidé de signer le chèque.
Désolée Papa, je représente ma terre avant toi,
Je comprends que ton passé n’était pas heureux,
Je n’ai rien choisi tout était mon plein droit, entre
Ici et chez toi, désolée mais tu m’as fait
Comprendre que la vrai école était là.
Dans nos rues, désolée si j’ai préférée connaître
Les rues de Paris, entre un bled et ma voie, je
Reste ici, sans options, sans choix, sans raisons.
Mais en fait, c’est moi qu’a choisi de quitter mon quartier.
Et sans vous, sans la gloire de mes ancêtres,
Si je veux graver mon nom dans l’histoire,
Je préfère le faire par moi même, sans savoir
Que vos opinions ont guidé chacun de mes pas.
Excusez-moi si mon épilogue aux allures
De monologue, a été décrit en vain.
Quand j’ai vu mon frigo vide et ma mère
Qui me donnait son pain, je me disait que
J’étais moins que rien mais sans dettes,
Ces souvenirs de la vrai galère m’ont rendu
Plus forte qu’un démon, qui n’a aucune peur
Puisque que notre crise est quotidienne.
Maintenant je n’ai plus envie de m’arrêter,
Avant que vous tous m’appellent le chef
Finie est la fête, l’after est dans le quartier.
Quand la soirée termine c’est difficile de dormir.
Comme ont dit chez moi, lá está, voilà,
Ce n’est pas qu’une question de chance,
Talent sans travail que dans le dictionnaire,
Moi c’est que le travai qui m’a rendue meilleure.
Normal?
On dirait qu’on
Attire trop de problèmes.
Normal dans ce guetho
C’est habituel de crever dans le néant
D’une guerre sans loi ni roi
Ne me dites pas que c’est normal
Normalement on a droit à une chance,
Chargée d’exister dans vos rues sombres
Où mes frères charbonnent pour le pain,
Que les démons de la finance se refusent de partager.
Normal ce n’est pas une raison d’accepter
Le jour où tu te retrouves seul.
Sans foi, que des douleurs pour avancer
Tu comprendras que les souffrances
N’ont pas de couleur
Et que rien de cela devrait être normal
Sans chercher le paradis dans un autre plan
Vivre doit être beau sans penser au lendemain
Normal devrait être mon monde uni pour le bien
Chassant à coup de pompe les fantômes vains
Qui veulent prendre une place qui nous appartient.
Et oses-tu encore me demander si c’est normal
La morale de tes parents ne veut plus rien dire
La France est de toutes les couleurs et caractères
Aux armes citoyens de parole, arrêtons de croire
Que tout est normal, faudra penser à le faire devenir.
So many eyes on me
Everyday in those
Places were I’m trying
To be just another one.
I see so much music and
Witches in the winds of
That sound that the music
Of my streets it’s making me listen.
I swear my Lord, I don’t want to
Be a gangster just another human
That believes in the power of tomorrow.
To heal the pains of my lost kids
In my city, where the insanity is the
Music that make their brains believe.
And I’m still going on
With so many eyes on me,
Little bits of envy and arrogance,
That tried to shoot the Power
Of Loving and Living,
That Life that I’m more than ready
To Live with my brothers and sisters.
That want to living in the Freedom
And the Peace to keep following our
Dreams of a United World where
Respect, Love, Freedom and Knowledge
Are the rules that are correct in the
Bottom of our minds, until our ends.
06/04/21
Sem Cipriano
Em frente,
Sempre em frente
O meu rumo sempre
será para diante.
Passado fica dormente
E uma guitarra leva tudo pela frente
Tarde pela noite oiço-te
Eloquente Cipriano de
Karma latente, com pactos
Que não cabem nos rosários
Desta minha gente de credos passados.
Nem com Ele, nunca por ti
O povo da Luz já não quer ficar
Por aqui, Cipriano não venhas
Com essas tuas pragas e demónios
Sem Cipriano é o meu código de conduta
E de todas aquelas ruas e almas
Que vou cruzando por aí
Somente um me protegerá de ti
Um Deus que toca uma música
Que o meu destino nunca quis
Tocar para ti ou por ti
Sem Cipriano, não por sina
Somente mais um mero fado
Que condensa tudo o que senti.
03/04/21
Un de même
Parmi les mêmes,
Êtres que comme moi
Et mes malaises
Qui sonnent aussi faux
Que cette douleur que
Je porte dans ce cœur éphémère.
Un de même
Tellement d’autres choix
À faire ainsi,
Comme le son des cordes
De cette jolie guitare
Et m’ouvre la porte aux lumières
De la vie, de la nôtre
Peut être de nous mêmes,
Les doux rêveurs qui chantent
Avec les voix d’un passé, qui
Rêvera encore de faire partie
De ce futur qu’on veut construire.
Unis nous sommes tous un de même
Toutes les pièces de cette chanson
Qu’on ambitionne d’écrire et danser
Et nos ancêtres de la poésie rêvent
De voir gravés dans les livres de la jeunesse
Qui ne veut plus être qu’elle même, et
Plus jamais un chiffre par défaut.
02/04/21
Questão de poesia
Ainda tento pensar em
Alguns outros destinos,
Enquanto o bilhete da viagem
Desta minha vida,
Vai tendo várias escalas europeias.
Mas o destino deste mar
Será desaguar em Lisboa
Nadando perdida nos braços do Tejo
Em Paris quis descobrir ritmos,
Cores e toda uma História de
Passados que já não cabem dentro de mim,
Nem dentro da memória dos
Deuses daquela história com verdadeira
Palavra que foram tentando calar
Pelas terras dos Reis que ainda
Vão comandando povos por este mundo
Descobri que todas as nossas histórias
Estão quase todas unidas na interpretação de
Várias escritas profundas que espalharam
A verdade que cega os olhos do inculto
Realidade voraz que queima como brasa,
Incandescente como todas as ambições
De narrar o mundo, escrito com e sem Eles
Os questionantes das artes poéticas, que com
Farpas linguísticas, alteraram sintacticamente
A poesia que este ser gostaria de deixar ao mundo.